Des chemin très disparates qui évitent la monotonie.
Dès le départ il fait très chaud. Encore une fois, pas de pause café matinal… je m’etait habituée à mon petit rituel , mais pour les habitudes, il vaut mieux rester à la maison.
Restauration à St Père avec une grande eau petillante pour me reconstituer et affronter la suite. Je fais des pauses fréquentes l’après-midi, quand je trouve un coin d’ombre, j’échappe à la redoutable digue au soleil, dès que je peux, par des chemins de traverse.
Un peu avant St Benoît, alors que je marchait avec les nus-pieds, le droit me lâche. Pause pour changer de soulier lorsque surgit des bords de Loire un moine.
J’ai failli lui demander l’extrême onction pour mon nu-pied. Ben quoi, on s’était rencontrer en 2012 en Espagne sur le chemin de Compostelle et il avait été de toute mes aventures… (le nu-pied, pas le moine…) mais devant ses propos un peu incohérents ( au moine pas au nu-pied, qui lui était très peu bavard, qualité que j’apprécie chez les chaussures) j’ai renoncé.
Arrivée au camping par le « chemin oublié », bien plus sympa que le GR3. Des fois je ne comprends pas les choix des tracés.
Visite et course au village à un bon km. Mais ça vaut le déplacement.
Le camping est très nature et j’adore la vue de ma tente en dure. D’ailleurs je ne ferai pas grand chose d’autre que regarder la Loire couler tellement je suis fatiguée. Et la nuit, comme j’ai laissé ouvert, je regarde encore, avec une bande sonore naturelle impressionnante. Le rêve.