Je quitte Lyon par le sud de la colline de Fourvières, enfin du dénivelé, avec à l’horizon de gros nuages noirs qui m’attendent avec impatience.
Petite réflexion sur l’urbanisme…. toute les ville ne se ressemblent pas, rien à voir avec mon arrivée par le sud, si déprimante. Si en l’espace d’une heure, j’en ai pris un coup de blues, qu’en est-il de ceux qui y vivent au quotidien?
Je poursuit par un petite bulle de quiétude au milieu de ces grosses agglomérations : la voie verte de Tessin. Ancienne voie ferrée, pas de bruit de civilisation, juste le chant des oiseaux ! pourtant tout autour, des voies rapides, des immeubles en construction…
Charbonnières les Bains, ville charmante, premier restaurant à midi avec une pizza roborative. Puis l’immense parc du château de la Poupée, en transformation pour devenir une école de cuisine.
Une fin d’étape tranquillement vallonnée pour rejoindre la gare de La Tour de Salvagny. Juste en fin de parcourt, histoire que tout ne se termine pas trop tranquillement, le tracé télécharger sur le site des chemins du Mont St Michel me fait descendre dans un combe (j’aurais dû me méfier, il se réduisait peu à peu à une sente, et la je me trouve face à un ruisseau, bien grossi par les récentes pluies, et aux rives envahies par les ronces. Deux solutions pour traverser : quitter les chaussures et franchir à gué – mais mes pieds un peu martyrisés par les marches précédentes s’y refusent – ou utiliser comme pont un gros conduit rond en béton, mais j’ai le vertige, un sac de 13kg sur le dos et la fatigue accumulée…. Je me resigne à rebrousser chemin et remonter la forte pente pour rejoindre une route. Pas de photo, la sideration m’a empêcher d’immortaliser ce moment, dommage !
Je rejoinds une copine qui rentre du travail. Je passerai chez mes amis les 2 nuits suivantes… nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps et c’est un plaisir que le chemin me conduise chez eux.