Départ champêtre. Je croise quelques animaux sympathiques dans un décor verdoyant. Chevaux, vaches, moutons, couleuvre à nouveau… même un écureuil qui se précipite vers moi, s’arrête tout proche et se lisse les moustaches… mais quand je sors mon appareil photo, m’informe qu’il ne souhaite pas apparaître sur les réseaux sociaux.
Parfois le chemin est bien tracé, parfois juste une sente qui fait douter…
Un échangeur et un péage plus loin…
Nouvel incohérence de la trace télécharger qui me fais passer par une zone d’entrepôts, escalader une muret pour emprunter la RN7, entre Pontcharra et Tarare, qui est juste une voie ultra-rapide, sans espace piéton ici. Un chauffeur-randonneur qui monte dans son camion, me sent perdue et m’indique un sentier au dessus de la RN7. Je vais cheminer une bonne partie de la matinée entre autoroute, RN7 très roulante et voie ferrée. Moi qui croyais en avoir fini avec les bruits de circulation en quittant l’agglomération lyonnaise! Mais au moins je ne suis pas morte écrasée…
Bonne grimpette à la sortie de Tarare pour arriver au lieu de pèlerinage de notre Dame de La Roche.
Pour ceux qui auraient besoin…
Je redescend sur Les Sauvages, beau point de vue, mais moins magique que ceux sur le chemin de Compostelle après le Puy… Quelques courses au village pour ne pas arriver les mains vides chez les amis de mes amis, qui déviennent aussi les miens, puisqu’ils m’accueillent si gentiment ce soir. Je termine en stop, car l’étape à été dure, j’avais prévu de m’arrêter aux Sauvages, et je calcule à la louche qu’il reste encore 8km par les chemins (l’épiciere me déconseille la route, trop dangereuse)… Embarquée aussitôt ou presque par un automobiliste compatissant qui randonne aussi, et qui fait un petit détour pour me déposer au pied de la maison. La journée se termine par une belle rencontre avec la famille – et les chats – qui m’accueillent. Décidément, je suis gâtée.