Je repar par le pont canal et contemple la Loire tout mon saoul. Je me souviens de la sensation de voir un bateau passer au dessus de soi quand tu es en kayak. C’etait en 2007, pour la descente de la Loire en intégrale. https://www.tractodak.com/Raid_Loire_sommaire.htm
La Loire immuable et toujours changeante (j’adore les oxymores)
Commence alors un cheminement vallonnée ou je souffle un peu… mais j’ai résisté à l’appel de la piste cyclable, droite et plate, qui m’aurait fait gagner 1,5 km. Du coup les arbres s’inclinent sur mon passage.
J’arrive à Brisson-sur-Loire (charmant village) où je suis accueillie les bras ouvert.
J’en profite pour sacrifier un café, mon rituel du matin. Mais nul client pour papotter du temps. Je reprends le chemin.
Le reste du parcourt est sans grand intérêt, plat, en plein cagnard ( pourtant la météo avant de partir prédisait des jours de pluies à venir). Seule l’arrivée sur Gien est sympa. Je rejoins mon logement en banlieue en passant devant le musée de la faïencerie mais je n’ai pas le courage de le visiter (je rêve d’une bonne douche et d’une sieste)… je fait juste une halte en grande surface pour m’aprovisionner. (Mon dieu, qu’est-ce qu’il m’arrive!)